jeudi 24 octobre 2013

Samedi 20 Ocobre, les représentants de la liste « Vraiment à Gauche » à Lambersart avaient invité La Voix du Nord à les rencontrer pour une conférence de presse. Nous nous interrogeons en effet sur la façon dont le député-maire UMP Marc-Philippe Daubresse, secrétaire d'état à la jeunesse dans un précédent gouvernement s'empare soudain du thème de la sécurité dans sa ville: la campagne municipale aurait-elle déjà commencé ? Alors que parallèlement la tribune permettant aux élus d'opposition d'intervenir dans le bulletin municipal a été suspendue, ceci nous dit-on pour des raisons de « neutralité », nous tenions à faire entendre notre voix sur un sujet grave et qui concerne tous les Lambersartois dans leur vie quotidienne.
.
NOUS SOMMES DU COTE DES VICTIMES

n'en déplaise à Mr Daubresse, à la droite ainsi qu'au soi-disant socialiste Manuel Valls. Voilà pourquoi nous intervenons suite à des cambriolages dont plusieurs habitants du quartier Canteleu ont été victimes l'été dernier ; beaucoup en connaissent l'auteur, un jeune en dérive envers lequel curieusement, aucun travail de prévention sérieux n'a été effectué. Alors chevalier blanc protecteur et défenseur des braves gens Monsieur le Maire UMP ou tout simplement responsable de négligences ? Et dans ce cas pourquoi? Car un rappel s'impose :

La prévention de la délinquance
est la responsabilité du maire

Voilà qui, au nom de l'intérêt général, nous commande de réagir: pourquoi donc avoir attendu tout ce temps ? Pourquoi le nécessaire travail en amont n'a-t-il pas été mené ? On aurait ainsi évité un traumatisme aux victimes et un emprisonnement dont l'efficacité reste à prouver vue la jeunesse et le vécu du cambrioleur.

Fallait-il laisser faire et fermer les yeux ?
Certes NON
Mais dans ce cas précis un suivi éducatif s'imposait,
pour prévenir aussi un risque de récidive, phénomène fréquent chez les jeunes s'ils ne bénéficient d'aucun suivi une fois leur peine accomplie. Elle a d'ailleurs doublé en dix ans conséquemment aux politiques menées et soutenues par notre maire tant à l'Assemblée Nationale qu'aux gouvernements dont il a fait partie. Cette récente et subite volonté de « frapper fort » ne saurait à elle seule dissimuler l'abandon de la prévention, un travail de longue haleine qui nécessite à la fois réflexion approfondie et cohérence, bien loin de cette contradiction qui consiste à démontrer localement l'inefficacité de politiques que l'on soutient, voire que l’on élabore ou souhaite élaborer à l'échelon national.

OUI AUX MOYENS HUMAINS, NON A LA VIDEO SURVEILLANCE
que Monsieur Daubresse présente comme une panacée, alors que son efficacité reste à prouver par rapport à la présence d'éducateurs de rue, d'agent de police municipale. Son financement, au demeurant onéreux, pose également problème, car il provient de subventions nationales allouées aux communes par le Fonds Ministériel de Prévention de la Délinquance ; dans un contexte de rigueur et d'austérité budgétaire, cela signifie donc moins d'argent pour les centres sociaux et pour la rémunération de leurs éducateurs.

QUE PROPOSONS-NOUS ?
Rien ne peut remplacer la présence humaine ; nous sommes donc favorables à un plus grand nombre d’agents de police municipale. La délinquance a aussi des causes profondes, notamment le chômage, la misère ; l’alternative dont nous sommes porteurs s’articule autour d’un pôle local pour le court terme, sans oublier les mesures que prendrait un authentique gouvernement de gauche à l’échelon national.
Ceci nous amène à évoquer la question du centre social : il doit continuer d’exister, être animé par des éducateurs formés et recrutés sur des emplois pérennes, car comment procéder à un travail de fond, portant ses fruits sur le long terme, si l’on est soi-même dans la précarité ? Ces travailleurs sociaux proposent généralement des activités bâties autour d’un projet pour fédérer les jeunes ; ils devraient selon nous être élaborés avec l’ensemble de la population, de sorte à recréer du lien inter générationnel, des lieux et moments de rencontre pour sortir du repli sur soi et du climat de méfiance qu’induit la vidéo-surveillance.
N’oublions pas non plus que le chômage, la pauvreté sont souvent à l’origine de la délinquance des jeunes ; elle est d’autant plus importante que les inégalités s’aggravent dans une société qui valorise la richesse et la consommation. En nous exprimant sur ce sujet, nous agissons en cohérence avec notre campagne sur les transports gratuits, pour un retour de l’eau en régie publique et une tarification sociale de l’énergie. A ceux qui nous parleront d’assistanat, nous répondons par une question: un cadeau de 20 milliards au patronat, n’est-ce pas de l’assistanat? Convaincus de la nécessité d’agir localement, nous gardons cependant à l’esprit la nécessité d’élaborer au plan national et européen une véritable politique de gauche, en rupture avec la domination de la finance sur les états.


mardi 22 octobre 2013


Privés de tribune, nous nous exprimons donc sur notre blog

La majorité municipale a unilatéralement décidé de suspendre les tribunes des groupes politiques lambersartois dans le magazine municipal de septembre à mars, invoquant pour se justifier le respect de la neutralité avant les prochaines élections. Depuis nous ne cessons  de voir le maire apparaitre, tentant parfois de revêtir les habits du super héros, commençant de fait sa campagne municipale notamment en parlant de la délinquance, de la vidéo surveillance …. On pourrait attendre du représentant de tous les Lambersartois qu’il ne soit pas uniquement l’écho de l’UMP sur un problème de société bien plus que d’individus. Se focaliser ainsi sur des actes certes délictueux ne permet aucune analyse de fond quant à cette question. Leurs auteurs sont souvent des mineurs manipulés par des adultes; s’ils ont le choisi un mauvais chemin, doivent-ils pour autant être privé de leur droit à l’éducation ? 

lundi 17 juin 2013

Pour une fiscalité vraiment au service de la collectivité


Nous vous recommandons vivement la lecture de ce document publié par la cgt finances

dimanche 12 mai 2013


Le collectif Etique sur l’étiquette (dont font partie Indecosa-CGT, la FSU) sont partenaires de Peuples Solidaires qui compte entre autre parmi ses membres le Secours Populaire.

C’est dans ces usines du Bangladesh que sont confectionnés les vêtements distribués  sous leur propre marque par les groupes Carrefour , Leclerc, Cora, Match mais aussi H&M et d’autres grandes marques qui refusent de signer un texte d’Accord sur la Sécurité des Bâtiments et la Prévention des Incendies,  élaboré depuis des années par les organisations syndicales locales  afin de prévenir de nouveaux drames.
Selon un article paru dans l’Huma-Dimanche, ces salariés sont rémunérés 29€/mois. Ce sont à 80% des femmes qui doivent travailler 10h/jour, 6 jours/7.  On devine qui empoche les dividendes versés dans ces groupes grâce aux marges énormes réalisées par l’exploitation des salariés de cette partie du monde ; cette pétition peut permettre une prise de conscience de nos proches.

jeudi 14 mars 2013

Communiqué de presse de la CNL (Confédération Nationale du Logement) du 21 février 2013



Prolongation de la trêve hivernale jusqu’au 31 mars,
il faut aller encore plus loin.



La ministre de l’Egalité des territoires et du Logement vient d’annoncer la prolongation de la trêve hivernale jusqu’au 31 mars. La CNL félicite cette première mesure et demande au gouvernement d’aller encore plus loin concernant les questions des expulsions et du pouvoir d’achat.

La CNL, en tant que première association de défense des locataires, ne peut que se réjouir d’une telle annonce. Grâce à ses actions, sa pétition nationale et à la mobilisation de l’ensemble de son organisation, ses demandes ont été, en partie, entendues.

Pour autant, la situation nécessite que la prolongation de cette trêve hivernale soit plus importante et accompagnée d’autres mesures afin de répondre à l’urgence sociale.

C’est pourquoi la CNL demande :
-          le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs ;
-          un moratoire sur les expulsions;
-          la création d’un fonds des impayés, géré paritairement et alimenté d’une part, par les bailleurs et d’autre part, par les dépôts de garantie, grâce aux intérêts qu’ils produisent.


lundi 11 mars 2013

Comme chaque année la trêve hivernale se termine ce Samedi 15 Mars avec la reprise des pratiques moyenâgeuses qui sonnent à la porte de milliers de familles menacées d’expulsions.

Combien de Lambersartois seront concernés par ces méthodes barbares, alors que la paupérisation s’accentue !

C’est pour nous inacceptable ! Au XXIe siècle, aucun être humain ne devrait être jeté à la rue. Or les bailleurs et notamment ceux du privé demandent et obtiennent toujours l’expulsion de leurs locataires qui subissent la baisse du pouvoir d’achat, le gel des salaires, des pensions de retraites.

Le pouvoir d’achat de nombres de familles ce dégrade, chômage, emplois précaires, manque de revalorisation des salaires, des retraites et des aides sociales, le contexte de précarité se généralise aux aspects du quotidien, et concerne notamment, la question du logement.
Avec la flambée des loyers (+ de 50% en 10 ans), des charges, de l’énergie cela représente un véritable hold-up qui s’opère sur le budget des familles, menacées d’expulsion avec le risque d’être jetées à la rue.

Malheureusement , loin de s’améliorer, la question du mal logement s’est aggravée et enracinée au sein de la société française.

En 2012, les français ont voté pour une autre politique, plus sociale et solidaire. Même si effectivement certaines mesures allant dans le bon sens ont été prises, des actes forts se font attendre, particulièrement sur la question des expulsions locatives.

En effet aujourd’hui encore des familles entières sont jetées à la rue sans véritable solution de relogement et ce malgré la Loi au logement opposable qui précise qu'il ne peut y avoir d’expulsion sans relogement.

Cette situation intolérable ne peut plus durer. Des arrêtés communaux devraient interdire , les expulsions, saisies, coupures d’eau, de gaz et d’électricité.

Ce serait une vraie victoire pour le droit au logement pour tous

Nous prétendons pas avoir le monopole du cœur, mais peut-être l’intelligence du cœur car pour nous la justice, c’est de mettre l’humain d’abord… !!

dimanche 10 mars 2013